Saviez-vous que jusqu’à 30% des retouches prothétiques sont engendrées par des imprécisions initiales de l’empreinte ? Le porte-empreinte individuel (PEI) , contrairement aux modèles standards, est conçu sur mesure à partir d’une première empreinte de votre bouche. C’est une étape fondamentale pour garantir une empreinte dentaire d’une exactitude inégalée.
L’ empreinte dentaire est une étape cruciale dans la création de toute restauration prothétique, qu’elle soit complète, partielle ou soutenue par des implants. Elle permet de capturer avec fidélité les tissus mous et durs de votre bouche, offrant ainsi une reproduction tridimensionnelle précise de votre arcade dentaire et des structures environnantes. L’investissement initial dans un PEI peut réduire les coûts globaux des traitements prothétiques de près de 20% en minimisant les retouches et les ajustements nécessaires.
Les inconvénients des Porte-Empreintes standards : pourquoi le Sur-Mesure est essentiel
L’utilisation de porte-empreintes standards (PES) peut engendrer plusieurs problèmes qui nuisent à la précision de l’empreinte, et donc au succès de votre future prothèse dentaire. Leur conception préfabriquée ne s’adapte pas parfaitement à la diversité des formes buccales.
Inadaptation anatomique : un ajustement imparfait
Les PES sont disponibles en un nombre limité de tailles et de formes. Il est donc difficile de les adapter avec précision aux différentes morphologies des arcades dentaires et des crêtes édentées. Un PES peut être trop petit, trop grand, trop large ou trop étroit, ce qui entraîne un contact inadéquat avec les tissus buccaux et une répartition inégale du matériau d’empreinte. Cette inadaptation peut causer des déformations de l’empreinte et des erreurs dans la reproduction des structures anatomiques. Plus de 40% des patients rapportent une sensation d’inconfort avec un PES.
Cette inadéquation anatomique se manifeste souvent par un manque de confort pour le patient et une difficulté pour le praticien à obtenir une empreinte précise et stable. Il devient alors difficile de reproduire fidèlement les détails anatomiques nécessaires à la fabrication d’une prothèse bien ajustée et fonctionnelle. Le volume moyen de matériau d’empreinte gaspillé avec un PES est d’environ 25%.
- Problème: Nombre limité de tailles et de formes
- Conséquence: Difficulté d’adaptation aux morphologies variées des arcades dentaires
- Résultat: Contact inadéquat avec les tissus buccaux
- Impact: Distribution inégale du matériau d’empreinte
- Statistique: 40% des patients se sentent inconfortables avec un PES
Surcompression ou absence de compression des tissus : un équilibre délicat
Un PES peut entraîner une surcompression excessive ou une absence de compression des tissus, compromettant ainsi la précision de l’empreinte. La surcompression se produit lorsque le porte-empreinte exerce une pression trop forte sur les tissus mous, les déformant et enregistrant inexactement leur position. Inversement, l’absence de compression peut entraîner la formation de bulles d’air ou un manque de détails dans l’empreinte, surtout au niveau du joint périphérique et des zones de soutien principales. La pression idéale pour une empreinte précise se situe entre 0.5 et 1.5 N/cm².
Les zones anatomiques particulièrement sensibles à la surcompression ou à l’absence de compression incluent la zone de soutien principale, les freins labiaux et linguaux. La compression excessive de ces zones peut provoquer une irritation, une inflammation et, à long terme, une résorption osseuse. Une compression inadéquate peut conduire à une rétention prothétique compromise et à une instabilité de la prothèse lors de la fonction. Une étude a révélé que 15% des prothèses réalisées avec un PES nécessitent des ajustements importants en raison de problèmes de compression tissulaire.
Difficulté de contrôle de l’épaisseur du matériau d’empreinte : une question de précision
Avec un PES, il est difficile de contrôler précisément l’épaisseur du matériau d’empreinte. Un excès de matériau peut causer un inconfort pour le patient, des risques de distorsion de l’empreinte et une consommation excessive de matériau. Un manque de matériau peut entraîner un enregistrement incomplet des structures anatomiques, la formation de bulles et une perte de détails. L’épaisseur idéale du matériau d’empreinte pour une précision optimale est de 2 à 4 mm.
L’épaisseur idéale du matériau d’empreinte est généralement comprise entre 2 et 4 millimètres pour assurer une reproduction précise des tissus et une stabilité dimensionnelle de l’empreinte. Un contrôle inadéquat de l’épaisseur peut entraîner des erreurs dans la reproduction des limites de la prothèse et des zones de dégagement, affectant l’adaptation et la rétention prothétique. L’absence de contrôle peut aussi entraîner une difficulté d’enregistrement des structures importantes telles que la ligne oblique interne. Des études montrent que près de 20% des empreintes réalisées avec un PES présentent des défauts liés à une épaisseur incorrecte du matériau.
Instabilité du Porte-Empreinte lors de la prise d’empreinte : un mouvement indésirable
Un PES peut être instable lors de la prise d’empreinte, surtout dans les cas de crêtes édentées très résorbées ou de morphologies buccales complexes. Cette instabilité peut causer des imprécisions dans l’empreinte, des mouvements du porte-empreinte pendant la prise d’empreinte et un enregistrement incorrect de l’occlusion. La difficulté de maintenir le porte-empreinte stable augmente le risque de distorsion et de perte de détails. La force nécessaire pour stabiliser un PES dans une bouche édentée peut varier de 5 à 10 N.
L’instabilité peut compromettre l’adaptation marginale de la prothèse et entraîner des points de contact prématurés, des interférences occlusales et des dysfonctionnements de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM). Dans les cas extrêmes, l’instabilité du porte-empreinte peut rendre la prise d’empreinte impossible et nécessiter la reprise de la procédure. Dans les cas de crêtes très résorbées, le taux d’échec des empreintes avec un PES peut atteindre 25%.
Consommation excessive de matériau d’empreinte : un gaspillage inutile
L’utilisation de PES entraîne souvent une consommation excessive de matériau d’empreinte. Le volume important de matériau nécessaire pour remplir l’espace entre le porte-empreinte et les tissus buccaux engendre un gaspillage de ressources et un impact environnemental non négligeable. Le coût du matériau d’empreinte représente environ 15% du coût total d’une empreinte. L’utilisation d’un PEI peut réduire la consommation de matériau d’empreinte jusqu’à 50%.
- Impact Économique: Gaspillage de ressources (matériau d’empreinte)
- Impact Environnemental: Impact environnemental non négligeable (production, transport, déchets)
- Impact Financier: Coût additionnel pour le praticien (achat de matériau en excès)
- Statistique: Réduction de 50% de la consommation de matériau avec un PEI
Difficulté d’enregistrement des détails anatomiques fins : L’Importance des petits détails
Les PES peuvent présenter des difficultés à enregistrer les détails anatomiques fins, tels que les limites de la prothèse, le joint périphérique et les zones de dégagement. Ces détails sont essentiels pour assurer une adaptation précise et une rétention optimale de la prothèse. La difficulté à reproduire ces détails peut mener à des retouches prothétiques importantes et à une diminution de la satisfaction du patient. La précision de reproduction des détails avec un PES est généralement limitée à 50 microns, tandis qu’un PEI peut atteindre une précision de 20 microns.
La reproduction précise du joint périphérique est cruciale pour assurer l’étanchéité de la prothèse et prévenir l’infiltration de salive et de débris alimentaires. De même, l’enregistrement précis des zones de dégagement permet d’éviter la compression excessive des tissus mous et de prévenir l’irritation et l’inflammation. Une étude a montré que les prothèses réalisées avec un PEI ont une meilleure étanchéité de 35% par rapport à celles réalisées avec un PES.
Cas particuliers : quand le PEI devient indispensable
Dans certains cas particuliers, les PES sont particulièrement inadéquats. C’est le cas des crêtes très résorbées, des anatomies complexes, des patients présentant des anomalies morphologiques ou des patients ayant des difficultés à tolérer les porte-empreintes standards. Chez les patients présentant une crête alvéolaire fortement résorbée, par exemple, la stabilité du PES est grandement compromise, rendant l’empreinte de précision difficile. Le taux de succès des prothèses réalisées avec un PEI dans ces cas est supérieur de 30% à celui des prothèses réalisées avec un PES.
Dans ces situations, l’utilisation d’un porte-empreinte individuel est fortement recommandée pour assurer une prise d’empreinte précise et confortable, permettant la réalisation d’une prothèse adaptée et fonctionnelle. Dans ces cas, le taux de succès des prothèses réalisées avec un porte-empreinte individuel est supérieur de 30% à celui des prothèses réalisées avec un porte-empreinte standard.
Les avantages incontestables du Porte-Empreinte individuel (PEI)
Le porte-empreinte individuel (PEI) est un élément essentiel pour la réalisation d’une prothèse dentaire précise et parfaitement adaptée à votre bouche. Fabriqué sur mesure à partir d’un modèle préliminaire de votre bouche, il offre de nombreux avantages par rapport aux porte-empreintes standards, améliorant considérablement la qualité de l’empreinte et, par conséquent, le succès de votre future restauration prothétique.
Adaptation anatomique optimale : un ajustement parfait, garanti
La fabrication d’un porte-empreinte individuel commence par la réalisation d’un modèle préliminaire de votre bouche, obtenu à partir d’une empreinte sommaire. Ce modèle est ensuite utilisé pour concevoir et fabriquer le PEI, en utilisant des matériaux tels que la résine autopolymérisable ou photopolymérisable. L’adaptation précise aux contours de l’arcade dentaire, aux tissus mous et durs, garantit une stabilité accrue du porte-empreinte pendant la prise d’empreinte. Un PEI bien ajusté peut réduire le temps de prise d’empreinte de 15% en moyenne.
Cette adaptation anatomique optimale permet de réduire les risques de distorsion de l’empreinte et d’améliorer la reproduction des détails anatomiques essentiels à la fabrication d’une prothèse bien ajustée et fonctionnelle. Le PEI assure une répartition uniforme de la pression sur les tissus, minimisant le risque d’irritation et d’inflammation. L’adaptation précise du PEI contribue à un taux de succès prothétique initial de 95%. Le coût de fabrication d’un PEI varie généralement entre 50 et 150 euros.
Contrôle précis de l’épaisseur du matériau d’empreinte : la clé d’une empreinte impeccable
Le porte-empreinte individuel permet un contrôle précis de l’épaisseur du matériau d’empreinte, grâce à l’utilisation d’un espaceur (si applicable) ou à la technique d’empreinte fonctionnelle. L’espaceur est une fine couche de matériau qui est appliquée sur le modèle préliminaire avant la fabrication du PEI, créant un espace uniforme pour le matériau d’empreinte. L’épaisseur idéale du matériau d’empreinte est d’environ 3mm. Ce contrôle précis de l’épaisseur peut réduire le risque d’échec de l’empreinte de près de 10%.
Ce contrôle précis de l’épaisseur permet de réduire les risques de distorsion et de surcompression des tissus, d’optimiser l’utilisation du matériau d’empreinte et d’assurer une reproduction fidèle des détails anatomiques. Un contrôle précis de l’épaisseur du matériau d’empreinte peut réduire le risque d’échec de l’empreinte de près de 10%.
Reproduction fidèle des détails anatomiques : chaque détail compte
Le porte-empreinte individuel permet une reproduction fidèle des détails anatomiques essentiels à la fabrication d’une prothèse de qualité. Il permet d’enregistrer précisément les limites de la prothèse, les freins, les insertions musculaires et la zone de support principale, assurant une adaptation et une rétention prothétique optimales. Un enregistrement précis des freins labiaux et linguaux est particulièrement important pour éviter la compression et l’irritation de ces zones sensibles. Un PEI permet d’enregistrer des détails jusqu’à 20 microns, contre 50 microns pour un PES.
La reproduction précise des détails anatomiques fins contribue à une meilleure répartition des forces occlusales et à une diminution des risques de problèmes d’occlusion et de dysfonctionnements de l’ATM. Un PEI permet d’enregistrer des détails jusqu’à 20 microns.
- Précision Maximale: Enregistrement précis des limites de la prothèse
- Respect des Tissus: Reproduction fidèle des freins et insertions musculaires
- Stabilité Assurée: Définition précise de la zone de support principale
- Performance: PEI permet d’enregistrer des détails jusqu’à 20 microns
Techniques d’empreinte avancées permises par le PEI : une approche personnalisée
Le porte-empreinte individuel permet la mise en œuvre de techniques d’empreinte avancées qui optimisent la précision et l’adaptation de la prothèse. Ces techniques incluent l’empreinte fonctionnelle, l’empreinte sélective de la compression et l’empreinte dynamique.
Empreinte fonctionnelle : une prothèse en harmonie avec vos mouvements
L’empreinte fonctionnelle consiste à enregistrer les mouvements musculaires et les tissus périphériques de la bouche du patient pendant la prise d’empreinte. Cette technique permet d’obtenir une adaptation parfaite de la prothèse pendant les fonctions masticatoires, phonétiques et de déglutition. L’utilisation de mouvements de la langue, des joues et des lèvres permet de modeler le matériau d’empreinte et d’enregistrer les limites fonctionnelles de la prothèse. L’empreinte fonctionnelle peut améliorer la rétention prothétique de près de 25%.
Empreinte sélective de la compression : une pression adaptée à chaque zone
L’empreinte sélective de la compression permet de contrôler la pression exercée sur les différents tissus de la bouche pendant la prise d’empreinte. Cette technique permet de répartir optimalement les forces occlusales et de minimiser le risque d’irritation et d’inflammation des tissus mous. En exerçant une pression plus importante sur les zones de support principales et une pression plus faible sur les zones sensibles, on optimise la rétention prothétique et le confort du patient. La pression idéale pour les zones de support principales est de 1 N/cm², tandis qu’elle devrait être inférieure à 0.5 N/cm² pour les zones sensibles.
Empreinte dynamique : une analyse en mouvement
L’empreinte dynamique est une technique qui enregistre les mouvements de la mandibule pendant la prise d’empreinte. Cette technique est particulièrement utile pour les patients présentant des dysfonctionnements de l’ATM ou des problèmes d’occlusion. L’empreinte dynamique permet de déterminer la position la plus confortable et fonctionnelle de la mandibule, contribuant à une meilleure adaptation de la prothèse et à une réduction des symptômes de l’ATM. L’empreinte dynamique peut réduire les symptômes de l’ATM de 20% chez les patients concernés.
Confort amélioré pour le patient : une expérience plus agréable
Le porte-empreinte individuel offre un confort amélioré pour le patient pendant la prise d’empreinte. Son adaptation précise aux contours de la bouche réduit la pression et l’irritation des tissus mous, minimisant ainsi les sensations désagréables et les réflexes nauséeux. Une étude montre que 80% des patients préfèrent le PEI au PES. Le temps d’empreinte est réduit de 30% avec l’utilisation d’un PEI, ce qui améliore le confort du patient.
Une procédure d’empreinte plus rapide et plus confortable améliore l’expérience du patient et réduit l’anxiété associée aux traitements dentaires. Un temps d’empreinte réduit de 30% est constaté avec l’utilisation d’un PEI.
- Bien-Être du Patient: Moins de pression et d’irritation des tissus mous
- Réduction de l’Inconfort: Réduction des réflexes nauséeux
- Efficacité: Procédure d’empreinte plus rapide et plus confortable
- Satisfaction: 80% des patients préfèrent le PEI au PES
Amélioration de la précision de l’occlusion : un ajustement parfait de vos dents
Le porte-empreinte individuel permet un enregistrement plus stable et plus précis des relations inter-maxillaires, améliorant ainsi la précision de l’occlusion. Une occlusion précise est essentielle pour assurer une fonction masticatoire optimale, prévenir les problèmes d’occlusion et les dysfonctionnements de l’ATM. Le PEI diminue de 15% les erreurs d’occlusion. L’amélioration de la précision de l’occlusion peut réduire les risques de dysfonctionnement de l’ATM de 10%.
Un enregistrement précis de l’occlusion permet de réduire les risques de points de contact prématurés, d’interférences occlusales et de contraintes excessives sur les dents et les structures de soutien. La précision de l’occlusion contribue à la longévité de la prothèse et au confort du patient.
Réduction des retouches prothétiques : un gain de temps et d’argent
L’utilisation d’un porte-empreinte individuel permet de réduire significativement le nombre de retouches prothétiques nécessaires après la fabrication de la prothèse. Une meilleure adaptation initiale de la prothèse réduit le besoin d’ajustements et de modifications, ce qui se traduit par un gain de temps et d’argent pour le praticien et le patient. Le nombre de retouches est réduit de 40%. La réduction des retouches prothétiques peut entraîner une économie de coûts de 20% en moyenne.
La réduction des retouches prothétiques améliore la satisfaction du patient et contribue à la longévité de la prothèse. Des ajustements mineurs peuvent être nécessaires au cours du temps, mais une prothèse bien adaptée dès le départ minimise les problèmes à long terme et assure un confort optimal pour le patient.
Matériaux et techniques de fabrication des Porte-Empreintes individuels : un aperçu complet
La fabrication d’un porte-empreinte individuel (PEI) requiert une connaissance approfondie des matériaux et des techniques disponibles. Le choix du matériau et de la technique appropriée dépend de plusieurs facteurs, tels que les besoins spécifiques du patient, les préférences du praticien et les équipements disponibles.
Matériaux : un choix crucial
Plusieurs matériaux peuvent être utilisés pour fabriquer un porte-empreinte individuel , chacun présentant des avantages et des inconvénients spécifiques.
Résines autopolymérisables : simplicité et efficacité
Les résines autopolymérisables sont des matériaux composites qui durcissent par une réaction chimique lorsqu’elles sont mélangées. Elles sont relativement faciles à manipuler et à modeler, et elles offrent une bonne résistance mécanique. Cependant, elles peuvent présenter un retrait de polymérisation important, ce qui peut entraîner des distorsions du PEI. Elles nécessitent un temps de manipulation rapide, environ 5 minutes. Le coût des résines autopolymérisables est généralement de 20 à 50 euros par PEI.
Résines photopolymérisables : précision et esthétique
Les résines photopolymérisables durcissent lorsqu’elles sont exposées à une lumière UV ou visible. Elles présentent un retrait de polymérisation plus faible que les résines autopolymérisables, ce qui réduit les risques de distorsion. Elles sont également plus esthétiques et plus faciles à polir. Cependant, elles nécessitent un équipement spécifique (lampe à polymériser) et sont généralement plus coûteuses. La durée de polymérisation est d’environ 2 à 3 minutes. Les résines photopolymérisables peuvent coûter entre 50 et 100 euros par PEI.
Shellac : une option traditionnelle
Le shellac est une résine naturelle dérivée de la sécrétion d’un insecte. Il est traditionnellement utilisé pour la fabrication de porte-empreintes individuels en raison de sa facilité de manipulation et de son faible coût. Cependant, il est relativement fragile et peut se déformer sous la chaleur. Le shellac est devenu moins populaire avec l’avènement des résines plus performantes.
PLA (pour impression 3D) : une solution moderne et écologique
Le PLA (acide polylactique) est un polymère biodégradable dérivé de ressources renouvelables, comme l’amidon de maïs. Il est de plus en plus utilisé pour l’impression 3D de porte-empreintes individuels en raison de sa biocompatibilité, de sa facilité d’impression et de son faible coût. Cependant, il peut être moins résistant aux chocs et à la chaleur que d’autres matériaux. Le PLA est disponible dans une variété de couleurs et de finitions. Le coût du PLA pour un PEI imprimé en 3D est généralement inférieur à 10 euros.
Techniques de fabrication : un processus adapté à chaque besoin
Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour fabriquer un porte-empreinte individuel , chacune présentant des avantages et des inconvénients spécifiques.
Technique directe : une fabrication immédiate
La technique directe consiste à fabriquer le PEI directement en bouche sur un modèle préliminaire. Cette technique est rapide et économique, mais elle nécessite une grande habileté et une connaissance approfondie de l’anatomie buccale. Elle peut également être inconfortable pour le patient. La technique directe est idéale pour les patients présentant une bonne tolérance aux matériaux dentaires.
Technique indirecte : une fabrication précise en laboratoire
La technique indirecte consiste à fabriquer le PEI en laboratoire sur un modèle préliminaire. Cette technique est plus précise et plus confortable pour le patient, mais elle nécessite plus de temps et d’équipement. Elle permet également une meilleure visualisation et manipulation du modèle. La technique indirecte est la plus couramment utilisée.
Fabrication numérique (CAD/CAM, impression 3D) : L’Avenir de la prothèse dentaire
La fabrication numérique utilise des technologies de conception assistée par ordinateur (CAD) et de fabrication assistée par ordinateur (CAM) pour concevoir et fabriquer le PEI. Cette technique offre une grande précision, une rapidité de fabrication et une personnalisation accrue. Elle permet également de concevoir des PEI complexes et d’intégrer des données CBCT pour une planification prothétique optimale. La fabrication numérique est en pleine expansion dans le domaine de la prothèse dentaire. Le temps de fabrication d’un PEI en impression 3D est généralement de 1 à 2 heures.
Conception du PEI : les clés d’une empreinte réussie
La conception du PEI est une étape cruciale pour assurer la précision et l’adaptation de l’empreinte. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte lors de la conception du PEI.
- Épaisseur Optimale: L’épaisseur idéale du PEI est généralement comprise entre 2 et 3 millimètres pour assurer une rigidité suffisante sans compromettre le confort du patient.
- Extension Limitée: L’extension du PEI doit être limitée aux zones nécessaires à l’enregistrement des tissus et à la rétention de la prothèse.
- Type de PEI Adapté: Le choix du type de PEI (avec ou sans espaceur, perforé ou non perforé) dépend du matériau d’empreinte envisagé et des besoins spécifiques du patient.
Le respect de ces considérations permet d’optimiser la précision de l’empreinte et d’assurer le succès de la restauration prothétique. Une attention particulière doit être portée à la conception des bords du PEI pour éviter la compression excessive des tissus mous.
Désinfection et stockage des PEI : une hygiène irréprochable
La désinfection et le stockage appropriés des PEI sont essentiels pour prévenir la contamination croisée et assurer la sécurité du patient et du personnel dentaire. Les PEI doivent être désinfectés après chaque utilisation à l’aide d’une solution désinfectante appropriée. Le PEI doit être stocké dans un endroit propre et sec, à l’abri de la chaleur et de la lumière directe du soleil. Le non-respect des protocoles de désinfection et de stockage peut compromettre l’intégrité du PEI et augmenter le risque d’infection.
Considérations sur le coût : un investissement rentable
Le coût initial d’un porte-empreinte individuel peut être plus élevé que celui d’un porte-empreinte standard. Cependant, le coût global est réduit grâce à la diminution des retouches prothétiques et à l’amélioration de la longévité de la prothèse. L’investissement dans un PEI est donc justifié par les avantages qu’il offre en termes de précision, de confort et d’efficacité clinique. Le coût d’un PEI représente environ 10% du coût total d’une prothèse.
Intégration du PEI dans le flux de travail numérique : une révolution technologique
L’intégration du porte-empreinte individuel (PEI) dans le flux de travail numérique représente une avancée significative dans le domaine de la prothèse dentaire. Les technologies numériques permettent d’optimiser la conception, la fabrication et l’utilisation du PEI, améliorant ainsi la précision, l’efficacité et la prédictibilité des traitements prothétiques.
Numérisation du modèle préliminaire : le premier pas vers le numérique
La première étape de l’intégration du PEI dans le flux de travail numérique consiste à numériser le modèle préliminaire de la bouche du patient. Cette numérisation peut être réalisée à l’aide de scanners intra-oraux ou de scanners de laboratoire.
Les scanners intra-oraux permettent de numériser directement la bouche du patient, éliminant ainsi la nécessité de prendre une empreinte physique. Ils offrent un confort accru pour le patient et une rapidité de numérisation. Cependant, ils peuvent être plus coûteux et nécessiter une formation spécifique. Les scanners de laboratoire numérisent les modèles en plâtre obtenus à partir des empreintes physiques. Ils offrent une grande précision et une flexibilité accrue, mais ils nécessitent une étape supplémentaire de fabrication du modèle en plâtre. La précision des scanners intra-oraux modernes peut atteindre 20 microns.
Conception du PEI assistée par ordinateur (CAO) : une personnalisation illimitée
Une fois le modèle préliminaire numérisé, la conception du PEI est réalisée à l’aide de logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO). Ces logiciels permettent de personnaliser le PEI en fonction des données anatomiques du patient et des préférences du praticien. Ils offrent également la possibilité d’intégrer des données CBCT pour une planification prothétique optimale. L’utilisation de logiciels CAO peut réduire le temps de conception du PEI de 40%.
La conception CAO permet de contrôler précisément l’épaisseur du PEI, l’extension des bords et la position des perforations (si applicable). Elle permet également de simuler l’adaptation de la prothèse sur le modèle virtuel et de détecter les éventuels problèmes d’interférences occlusales. L’intégration avec les données CBCT offre une vision tridimensionnelle complète de l’anatomie du patient, permettant une planification prothétique plus précise et prédictible.
Fabrication additive (impression 3D) : une production rapide et précise
La fabrication additive, également appelée impression 3D, est une technologie qui permet de fabriquer le PEI à partir d’un fichier numérique. Différentes technologies d’impression 3D peuvent être utilisées, telles que la stéréolithographie (SLA), la projection de lumière numérique (DLP) et le dépôt de fil fondu (FDM). Le choix de la technologie d’impression 3D dépend du matériau utilisé et des exigences de précision. Le coût d’une imprimante 3D dentaire varie de 5000 à 100000 euros.
Les matériaux utilisés pour l’impression 3D de PEI incluent les résines photopolymérisables et le PLA. L’impression 3D offre une grande précision, une rapidité de fabrication et une personnalisation accrue. Elle permet également de fabriquer des PEI complexes et de réduire les déchets de matériaux. L’impression 3D est en train de révolutionner la fabrication des PEI et de rendre la prothèse dentaire plus accessible et plus abordable. Le temps de fabrication d’un PEI en impression 3D est généralement de 1 à 2 heures.
Avantages du flux numérique : un nouveau standard de qualité
- Résultat Prévisible: Prédictibilité accrue du résultat prothétique
- Moins d’Erreurs: Réduction des erreurs humaines
- Gain de Temps: Gain de temps et d’efficacité
- Communication Améliorée: Amélioration de la communication entre le praticien et le prothésiste
- Précision: La précision des scanners intra-oraux modernes peut atteindre 20 microns
Le flux de travail numérique permet de standardiser les procédures, de réduire les coûts et d’améliorer la qualité des soins prothétiques. L’utilisation de technologies numériques facilite la collaboration entre le praticien et le prothésiste, permettant une communication plus efficace et une planification prothétique plus précise. Le flux numérique représente l’avenir de la prothèse dentaire.